« Avant le match, vous évoquiez le manque d’efficacité du LOSC récemment. À Toulouse, cela semblait tout l’inverse…
Effectivement, c’était complètement différent dans les deux surfaces. Nous avons réussi à marquer deux buts sur trois tirs cadrés. De plus, en défense, nous avons également été performants, notamment grâce à Lucas (Chevalier) en seconde période, qui a probablement sauvé deux points pour nous. Nous avons la chance de disposer d’un excellent gardien.

Que signifie un tel succès à ce stade de la saison ?
Cela prouve que nous sommes encore une équipe, ce qui est essentiel pour moi. Être une équipe, c’est savoir faire des efforts les uns pour les autres, se sacrifier pour l’autre. Concernant le jeu, nous souhaitons toujours faire mieux. Je pense que le match a été assez pauvre techniquement des deux côtés, surtout en seconde période, avec de nombreuses pertes de balle. Cependant, j’ai observé une équipe qui se battait ensemble, qui faisait des efforts collectifs et qui voulait atteindre un objectif commun. C’est une victoire précieuse.

Jonathan David a eu des difficultés, mais d’autres attaquants, comme Matias Fernandez-Pardo, ont pris le relais…
Jona reste un joueur clé pour l’équipe. Il ne faut pas se focaliser uniquement sur ses statistiques, qui sont moins bonnes en ce moment, c’est un fait. Il faut également apprécier tout le travail qu’il fournit. Parfois, j’ai besoin d’apporter du sang frais, et il semblait que c’était le bon moment. Pour Matias, il doit continuer à s’affirmer et à le prouver davantage. C’est positif qu’il ait marqué. C’était notre premier but hors de la surface depuis Edon (Zhegrova) en septembre (le premier contre le PSG).

Vous êtes maintenant à deux points de l’OM et du podium…
C’est secondaire, car il y a tant d’équipes en lice pour la qualification à la C1. Chaque week-end, les analyses varieront. La lutte sera serrée jusqu’à la fin, peut-être même jusqu’à la dernière minute du dernier match. Les équipes qui resteront sereines, avec du sang-froid et de la fraîcheur mentale, auront les meilleures chances d’aller au bout.

Vous alignez plusieurs matchs André Gomes et Benjamin André devant la défense, ce qui réduit le temps de jeu d’Ayyoub Bouaddi. Pourquoi ?
Leur duo est complémentaire et ils ont l’habitude de jouer ensemble. André Gomes a traversé une période difficile, mais il a retrouvé fraîcheur et confiance. Il apporte sa qualité technique et sa capacité à délivrer des passes décisives intéressantes. Il a un bon volume de jeu. Quant à Benjamin André, son impact sur l’équipe est bien connu. En ce qui concerne Ayoub, c’est un apprentissage normal pour un jeune joueur. Il est courant d’avoir des périodes fortes, comme il a eu, suivies de moments plus compliqués. C’est un grand espoir du club, et il retrouvera son meilleur niveau progressivement. C’est temporaire.

Pourquoi Rémy Cabella n’était-il pas dans le groupe ?
C’était un choix. Avec le retour de nombreux joueurs, le groupe est plus fourni. Des décisions difficiles doivent être prises.