🚀 tl;dr : Timothée Kolodziejczak, capitaine du Paris FC, a exprimé son mécontentement concernant l’arbitrage après le match contre Grenoble, affirmant que les décisions arbitrales sont systématiquement contre son équipe cette saison. Il a souligné une faute non sanctionnée sur Nouha Dicko qui, selon lui, aurait dû entraîner un penalty. Malgré une domination en première mi-temps, le Paris FC a concédé l’égalisation avant de remporter finalement le match. L’entraîneur Stéphane Gilli a reconnu la frustration de ses joueurs tout en appelant à éviter la paranoïa concernant l’arbitrage. Il a également mentionné des avertissements sévères qui pourraient nuire à l’équipe. Le Paris FC doit faire face à plusieurs absences pour les prochains matchs, ce qui pourrait influencer la lutte pour la montée en Ligue 1.
Il a avancé avec détermination, a salué son entraîneur, Stéphane Gilli, pour célébrer la victoire, avant de débriefer le match contre Grenoble au micro de beIN Sports. Timothée Kolodziejczak, capitaine du Paris FC, a exprimé son mécontentement concernant l’arbitrage : « Je ne sais pas si on a eu peur, mais je pense qu’on dérange. Les arbitres sont systématiquement contre nous depuis le début de la saison, il faut que ça cesse. Ils sont incompétents, ils sont nuls, c’est un fait (…) je pense qu’il y a penalty (NDLR : sur Dicko, 11e), tout le monde l’a remarqué, même le défenseur l’a reconnu, à un moment donné il faut arrêter. Je pense qu’on dérange, mais nous serons là jusqu’à la fin, croyez-moi ».
Karim Abed a certainement fait des erreurs samedi soir. En ce qui concerne la faute sur Nouha Dicko ou celle sur Alimany Gory (66e), les Parisiens ont perdu le contrôle du match, permettant à Grenoble d’égaliser peu après (68e). La frustration de voir un match, que son équipe dominait, lui échapper, peut expliquer la réaction de l’expérimenté défenseur central parisien.
Je dis souvent aux joueurs qu’il ne faut pas parler trop vite, car la pression et l’adrénaline sont encore présentes
Il est important de noter que le Paris FC, qui a ouvert le score grâce à une frappe de Samir Chergui (13e), n’aurait jamais dû se retrouver avec un seul but d’avance aussi longtemps. Adama Camara et Kolodziejczak (9e), ainsi que Vincent Marchetti (41e) et Mathieu Cafaro (56e, 60e), ont eu de grandes occasions pour rendre le match plus facile. Le Paris FC a finalement remporté la rencontre grâce à un ballon dévié de Pierre-Yves Hamel (78e).
Dans son analyse, le coach parisien a souligné en premier lieu « le caractère de son équipe qui a su réagir » ainsi que « la force de son groupe ». En réponse aux déclarations de son capitaine, Stéphane Gilli a nuancé ses propos. « Je ne pense pas que nous dérangions. Évitons la paranoïa. Je dis souvent aux joueurs qu’il ne faut pas parler trop vite, car la pression et l’adrénaline sont encore là, même si je comprends la frustration de mes joueurs. Je leur répète que cela doit être une force, que cela doit les encourager dans ce qu’ils font. Si l’on aborde la question de l’arbitrage, je suis surtout mécontent des avertissements sévères, qui pourraient nous pénaliser. »
Privé d’Ilan Kebbal et de Jean-Philippe Krasso, tous deux blessés, et peut-être encore contre Bastia samedi, Gilli devra également se passer d’Adama Camara, suspendu à Rodez dans quinze jours. Avec un deuxième carton jaune hier soir en moins de dix matches, Thibault de Smet et Maxime Lopez pourraient aussi manquer au moins l’un des deux derniers matches de la saison. La lutte acharnée entre Lorient, le Paris FC et Metz pour la montée pourrait également se jouer sur cet aspect.
Le saviez-vous ?
Le saviez-vous ? En 2019, une étude de l’Université de l’Ohio a révélé que les équipes qui se plaignent le plus de l’arbitrage enregistrent souvent des décisions défavorables en raison de l’effet de la perception. Cela signifie qu’une équipe qui s’attend à des erreurs d’arbitrage peut inconsciemment influencer les décisions des arbitres, augmentant ainsi leur frustration.
Source: lequipe.fr
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